=]~~EPISODE 2.07: situation floue~~[=

Episode 7.02 : Situation floue

Tobey Magure as Nico

 

    Diana se réveilla, en sueurs. Son lit était trempé tellement elle s’était agitée. Elle porta instinctivement la main à ses lèvres. Elles étaient encore enflées. Cela s’était donc passé ? Ce porc avait donc bien existé ? Ca n’avait pas été un cauchemar ? Elle frissona de peur en y repensant.

    Elle avait abandonné la partie au bout d’un moment, et puis quelqu’un était intervenu, et l’avait sauvée. C’était comme dans les histoires, le prince charmant qui vient vous sauver au moment critique. Elle n’y avait jamais cru, les miracles, pour elle, n’avaient jamais existés. Et ça s’était produit. Tout était encore si embrumé dan sa tête…Qui lui avait porté secours ?

 

=]~~~~~Générique~~~~~[=

 

Dans le chalet des garçons, Chris dormait encore paisiblement, un sourire béat flottait sur ses lèvres et il serrait sa couverture autour de lui, ne laissant entrevoir que sa tête et le bout de ses pieds.

Matt ne put s’empêcher de réprimer un sourire devant le spectacle que lui offrait son frère. Il avait l’ait si heureux, et si stupide. Amoureux ?

Lui, il n’avait pas réussit à dormir, enfin, peut-être un peu, mais d’un sommeil très agité. Couché en chien de fusil, il tripotait nerveusement son drap. Hier, Diana avait l’air si faible. Pas comme les autres jours, où elle faisait l’imbécile. Il était indécis. Son cœur s’était mis à s’emballer la nuit dernière, un peu comme les premiers jours où il avait rencontré Avril. C’est vrai, qu’il n’avait plus ressentit ça depuis longtemps. Avoir le ventre noué et le cœur qui battait la mesure.

Que s’était-il passé ? Ces sentiments qu’il éprouvait…étaient-ils destinés à Diana ?

 

 

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Amy était de corvée aujourd’hui. Après qu’un des profs l’ait vu se promener après l’heure du couvre-feu. Pleins d’élèves le faisait, et il avait fallu que ça tombe sur elle !

Sa punition : elle était levée depuis six heures du matin, et devait distribué dans chaque chalet une feuille qui indiquait le proggramme de la semaine.

Il y avait pas mal de chalets, et elle ricana en décourvant que certains, en venant lui ouvrir la porte, avaient la gueule de bois, ils n’arrivaient même pas à tenir droit sur leurs deux jambes ! Et pour ce qui était de prononcer quelques mots, n’en parlont même pas !

Elle arriva au chalet de Laura Syvaire, et frappa trois fois. Personne ne répondit. Elle tapa plus fort et la porte s’entrouvrit, on n’avait pas prit la peine de la fermer.

Elle entra donc et posa une feuille de programme sur la première table qu’elle vit. Seulement, elle était curieuse. Et puis, il avait tellement de brouillons éparpillés, qu’elle en prit un, au hasard, et poussa un petit cri de surprise.

-Qui est là ?

Amy se retourna brusquement, la feuille toujours à la main. Laura la fixa, elle d’abord, puis la feuille, son regard devint méchant.

-Qu’est ce que tu fais là, toi ?

-Je, je venais simplement te donner le programme, se justifia-t-elle en indiquant le paquet orangé.

-Qu’est-ce que tu fais avec une de mes feuilles dans ta main ?

-Hein, ça ? Rien, rien, mais c’est très triste ce que tu écrit…

-C’est pas tes affaires, maintenant tu dégages !

-Mais attends, j’ai trouvé un poème comme celui-là ! C’est toi qui les as écrit, hein ?

-C’est toi qui m’a pris l’autre poème !?

Ses yeux lançaient à présent des éclairs.

-Hé, calmos ! Soit pas si aggressive ! Je voulait te dire que c’est très bien écrit ! Et…

-Fous moi la paix ! Dégage !

-Mais…

-De suite !!!!!!

-Ca va, j’me casse, se résigna Amy, en jetant un dernier regard à Laura, qui avait l’air furieuse.

Elle ne demanda donc pas son reste et emporta ses papiers orange.

 

 

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Fabien frappa au chalet. Il eut de la chance, ce fut Jenna qui vint ouvrir. Il avait les mains enfoncées dans les poches arrières de son jean, et essayait de prendre un air détaché.

Jenna, en le voyant, esquissa un faible sourire.

-Heu, salut Jenna…

-Salut, répondit-elle en regardant ses chaussons.

« Allez Fabien, lance toi, fais pas le timide ! »

-Jenna !

-Hum ? marmonna-t-elle, sans pour autant relever la tête.

-Ecoute, pour ce qui s’est passé hier, je ne sais même pas pourquoi on s’est disputés…

-…

-Je m’excuse, pour ce que j’ai pu te faire, je m’excuse Jenna, j’ai vraiment pas envie qu’on se sépare…

Il ne termina pas sa phrase que la jeune fille entoura son cou de ses bras et posa sa tête sur son épaule. Maladroitement, il lui caressa les cheveux.

-Fabien, je ne voulais absolument pas qu’on se sépare, j’avais peur que tu ne veuille plus de moi…

Ils se réconfortaient mutuellement quand Avril vint les voir, elle venait sûrement dese réveiller car elle était toute décoiffée.

-Bonjour, fit-elle, avec la voix rauque du réveil.

-T’es pas réveillé p’tite sœur ? ricana Fabien.

-Oh ! La ferme Fab’ !

Puis, les observant :

-On dirait que vous venez de vous êtes pas vus depuis des années !! Qu’est-ce qui s’est passé ?

Jenna et Fabien se regardèrent et sourièrent.

-Laiss tomber soeurette, tu comprendrais pas !

 

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-J’ai super bien dormi ! s’exclama Chris en s’étirant longuement.

-T’as l’air bien en forme, effectivement, d’habitude, tu traînes toujours la papate pour te lever, ria doucement Matt.

Chris s’intéressa à son demi-frère, au son de sa voix, il n’avait pas vraiment l’air dans son assiette, quelque chose devait le tourmenter. Ses traits étaient tirés et ses yeux fatigués.

Il s’assit à côté de lui, sur son lit.

-Eh, Matt.

-Quoi ? grogna-t-il.

-Rien, enfin si, tu sais que tu peux tout me dire…On est pas seulement frères, on est amis aussi, non ?

-Oui, mais je vois pas trop pourquoi tu me dis ça, tout va bien.

-Tant mieux alors ! Bon, je vais prendre mon p’tit déj, tu descends ?

-J’arrive.

-Ok.

Matt se retourna une nouvelle fois sur son matelas, non, en fait, ça n’allait pas. Et le pire, c’était que la raison n’était pas claire.

 

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Amy toqua à la porte d’Avril, qui la fit entrer.

-Que nous vaut cette visite ? souria-t-elle.

-Tiens, chuis de corvée, la galère, j’te raconte pas !

Elle s’affala sur le canapé, et Avril la rejoignit.

-Oh, c’est un programme de nos activités, alors, aujourd’hui, cours de ski l’après-midi, suivit d’une balade en montagne, excursion pour demain, découverte des arbres…Ca va être sympa !

-Alala ! Tu es tellement optimiste, j’aimerai être comme toi ! Moi, j’ai pas du tout envie de faire tous ces trucs avec plein de monde, j’aimerai juste qu’on me laisse tranquille : je pose mes fesses sur un tronc, et je dessine, c’est tout.

-J’avoue que j’aimerai faire comme toi Amy, tu asis, je me force à être optimiste, parce que si tu vois toutes les choses en noir, tun ne pourras jamais avancer.

Amy lui souria, parler avec Avril la mettait de bonne humeur.

-Ah ! En fait, en parlant de voir tout en noir, ta cousine, tu sais, Laura Syvaire !

-Oui, grimaça-t-elle, elle t’as fait quelque chose ?

-Nan, pas du tout. Tu savais qu’elle écrivait des poèmes ?

-Non, j’avoue que personne, de Fabien et de moi, ne s’intéresse à ce qu’elle fait, on a mis un point d’honneur à ne pas l’approcher de trop près…

-C’est dommage que vous vous divisiez…

-Me ferais-tu la morale, Amy Viewsta ? Et toi, tu n’es pas très sympa avec ton frère !

-Bon, ne change pas de sujet, je parlais de ta cousine, j’ai récupéré, sans le faire exprès un de ces poèmes, et je t’avoue que j’ai été très surprise, ça m’a beaucoup inspiré, et j’ai fait, sans me vanter, un magnifique tableau après l’avoir lu, et relu.

-Il parlait de quoi ?

-Rien de très joyeux : la déprime totale, quelqu’un qui voit tout en noir, quoi.

-C’est bizarre, enfin, d’un côté non, la perte de sa mère a du être dure pour elle.

-Elle est orpheline ?

-Non, elle vit chez son père, mais uniquement depuis que sa mère est décédée, avant, elle ne le connaissait même pas.

-Elle est morte comment ?

-Un simple accident de voiture, c’est horrible. Je me souviens d’elle comme d’une femme très belle, elle m’aimait bien, et elle était très gentille avec moi.

-Pas facile pour Laura.

-Oui, c’est vrai, on éprouvait tous pitié et compassion, mais elle n’en avait que faire, ses sentiments, on pouvait les garder pour nous, qu’elle nous avait lancer une fois. Alors on lui rendait visite souvent, pour jouer avec elle, lui tenir compagnie. Mais voilà, elle nous détestait, surtout moi. Je ne sais même pas pourquoi, Chaque fois qu’on arrivait, elle s’enfermait dans sa chambre à double tour ou bien elle s’amusait à nous faire subir toutes sortes de farces mesquines. Fabien s’énerva un jour, et lui envoya une claque dont elle doit se souvenir encore aujourd’hui, nos parents ne nous ont plus emmenés pendant un mois…Enfin, je dois t’embêter avec cette histoire, et puis il faut que j’aille voir Matt et Chris.

-Tu ne m’embêtes pas du tout, j’aimerai bien en connaître plus sur elle, alors je reviendrai, je te laisse allez voir tes copains !

 

 

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Le cours de ski comptait plus de débutants que prévu. La plupart des élèves n’avaient jamais faits de ski. Avril et Fabien faisaient aprtis de ceux-là. Jenna tourna autour du garçon en se moquant gentillement.

-Attends que je t’attrapes Jen’ ! Je cours plus vite que toi sur la terre ferme !!

Elle lui tira la langue et lui envoya de la neige sur le pantalon quand elle repassa près de lui.

-Jenna !!!!!!!!

Matt, quand à lui s’approcha d’Avril, et déposa un léger baiser sur sa joue.

-Oh ! Matt, c’est toi !

-Oui, tu t’attendait à voir qui ?

La jeune fille regarda Chris, puis Matt, et n’eut pas le courage de dire quelque chose, et se contenta de rire doucement :

-Mais l’ abominable homme des neiges, voyons, qui d’autre ?

-Très drôle ! Au fait, tu n’as pas vu Diana ?

-Si, je l’ai vue ce matin, elle n’avait pas l’air en forme, je lui ai dit qu’il valait mieux qu’elle reste au chalet, je viendrai la voir après le cours de ski, pour savoir si elle se sent mieux pour faire la balade.

-Ok, dit seulement Matt.

Il se contenait pour ne pas courir la voir. Mais que lui dirait-il ? « Salut Diana c’est moi celui qui t’es sauvé des griffes du grand méchant pas beau ! »

-Eh Matt ! Bouge toi !!!cria Chris, on part là-bas !

-J’arrive Chris !!!!

 

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Diana se regarda dans le miroir et passa une main dans ses cheveux décoiffés.

Elle avait l’air d’un zombie ainsi. Pâle, très pâle.

Ses mains tremblaient, elle avait peur. Encore peur. Depuis la veille, pourquoi ? Elle n’avait heureusement rien subit, mais elle ne cessait de penser aux possiblités qu’aurait eut cet ivrogne si personne n’était intervenu.

Il l’aurait violée. 

 

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Romain enleva ses skis et chercha Amy du regard. Il ne l’avait pas vue durant tout le cours. Il l’aperçut enfin, en train d’essayer d’enlever ses après-skis.

-Alors, auriez-vous un problème, gente demoiselle ?

-Oui, ça ne veut pas s’enlever !!!!

-Je sais comment le faire !

-Alors vas-y ! s’exaspéra-t-elle.

En quelques secondes, l’affaire fut réglée.

-Merci, répondit-elle séchement au regard de Romain.

Il fronça les sourcils et se pencha pour l’embrasser.

 

 

=]~~~~~Paint it black~~~~~[=

 

Quelqu’un frappait à la porte. Mais Diana ne voulait pas ouvrir. Et si c’était encore « Nico » ?

Finalement, ce fut Avril qui ouvrit, elle était recouverte de neige.

-Pourquoi tu n’ouvres pas Diana ? Il fait un froid de canard dehors ! Heureusement que j’ai retrouvé mes clés !

Elle arrêta ses protestations en regardant Diana, elle avait les yeux fixés sur la porte et la main crispée sur la rambarde de l’escalier.

-Hey, Diana, ça va ?

Elle ne répondait pas et Avril posa sa main sur la sienne. Diana poussa un hurlement de terreur et dévisagea Avril comme si elle avait essayé de lui voler quelque chose.

-Diana, ce n’est que moi, qu’est-ce qui se passe à la fin ? Tue s malade ? On t’as fait du mal ? Raconte moi s’il te plaît ! Me fixer ainsi ne changera rien !

La jeune fille éclata en sanglots dans les bras de son amie.

 

 

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La balade en forêt avait été annulée à cause de la tempête de neige, ils étaient tous coincés dans leurs chalets respectifs.

Matt voulait absolument voir Diana, il le fallait pour savoir si elle se souvenait ou pas de lui, et de la situation d’hier.

Malgré les bourrasques, il s’aventura dehors et entra sans problèmes dans le chalet, les filles n’avaient pas pris la précatuion de fermer la porte.

Il épousseta toute la neige qui recouvrait son blouson et son pantalon. Et se frotta les mains l’une contre l’autre, pour permettre au sang de circuler à nouveau dans ses doigts gelés.

Il venait à pein de rentrer que quelqu’un d’autre pénétra à son tour dans le chalet, après avoirf rapper deux fois.

Quand la personne se retourna, Matt n’en crut pas ses yeux. Le connard était là, devant ses yeux, il avait un gros bleu sur la joue droite, grâce à lui. Il osait encore revenir ici ?

Ni uen ni deux, Matt prit le garçon part le pull et l’écrasa contre le mur le plus proche, ses pieds en touchaient plus terre et il suffoquait un peu.

-Lâche moi, qu’est-ce que tu fait ?

-Tu me reconnaît pas ? La jolie marque, c’est moi qui te l’ai faite, connard ! Comment peux-tu revenir ici après ce que tu as fait ?

-Je, j’étais pas moi même…

Matt, de rage, le frappa plusieurs fois contre le mur.

-Tu n’étais pas toi même ? Pauvre chou ! Je ne sais pas ce qui me retient de te démolir la face ! Je t’assure que je peux le faire ! ajouta-t-il en voyant le regard craintif qu’il venait de poser sur lui. 

-Je, je venais pour m’excuser, bégaya-t-il.

-T’excuser ? Mais elle s’en contrefout de tes excuses !!!

Sa voix était devenur violente, il baissa d’un ton pour ne réveiller personne.

-Je te conseille de filer sans t’ arrêter vers ton chalet, et je te promet qui si je te retrouve à rôder ici, ou seulement à approcher, tu auras de mes nouvelles, et pas de bonnes, je te l’assures…

-D’a, d’accord, souffla-t-il en se libérant de l’emprise de Matt et en sortant rapidement.

-Quel con, murmura Matt en donnant un coup dans le mur, à l’endroit précis où s’était trouvé Nico.

Quand il se retourna, il découvrit Diana sur le canapé, à moitié cachée par l’obscurité. Elle avait entouré ses genoux de ses bras et le fixait d’un regard étrange.

-Diana, tu étais là ? Ca va ?

-…

-Il ne reviendra plus je te le promet.

Il approchait, près d’elle elle eut un mouvement de recul, mais le laissa s’asseoir près d’elle.

Ses yeux étaient doux, elle aurait aimé s’y baigner. Elle sentit des larmes couler et posa sa tête contre l’épaule de Matt.

-C’était horrible, horrible…

-Je sais.

Il la serra fort contre lui, comme si elle allait partir et lui embrassa les cheveux.

 

=]~~~~~A suivre…~~~~~[=